Dans la seconde moitié du 19e siècle, en épousant Gabrielle d’Albrecht, nièce du vicomte de Mareuil, en Champagne, Edmond d’Ayala devient le propriétaire du château d’Aÿ et de plusieurs parcelles de vignes dans la vallée de la Marne. La maison de Champagne Ayala naît ainsi en 1860 et prend son essor grâce au marché britannique, puis espagnol.
En 2005, la marque Ayala entre dans le capital de la Société Jacques Bollinger (SJB), propriété de la famille Bollinger. Avec 800 000 bouteilles en production, elle semble depuis retrouver une seconde jeunesse.
Sa cuvée Rosé Majeur Brut tutoie le sommet de la gamme, parmi les champagnes de maisons, disponibles en SAQ.
Champagne Ayala – Rosé Majeur Brut – 69,50 $ – Code SAQ 11674529
Plus expressif et moins ferme qu’il y a quelques années, me semble t-il, le Rosé Majeur Brut est devenu un séducteur de papilles grâce à des notes « estivales » de fraises, de cerises et d’agrumes confits.
Le fruité rouge est net en bouche, agréablement conduit par un savant dosage qui apparaît plus marqué également. Ce qui est loin d’être un défaut, contrairement à tout ce qu’on peut lire en matière de sucrosité des vins effervescents où l’on confond souvent la maturité vinique et le soutien des saveurs…
L’effervescence est légère, aérienne en bouche, les bulles sont de calibre moyen, toutefois persistantes. Ce sont elles qui, dans leur comportement, apportent la fraîcheur de ce champagne, plus délicat que robuste.
L’apéritif pourra se montrer épicé avec les canapés faits « maison » et si pour vous, le champagne est un must en dessert, je recommande le classique fraisier ou un bavarois aux petits fruits rouges.