Peu médiatisée, cette marque appartient à la cave coopérative Union Champagne, laquelle regroupe 13 coopératives (1250 hectares) qui offrent aussi leurs vins et leurs services à d’autres marques en Champagne. De Saint Gall présente des cuvées aussi abordables que remarquables. Située dans la Côte des Blancs, elle privilégie le chardonnay dans l’élaboration des vins de sa gamme. Absente du Québec depuis 2010, mon souhait de la voir revenir a été exhaussé… À 50 $, le Blanc de Blanc 1er cru est enfin chez nous, toutefois, c’est la cuvée de prestige millésimée Orpale qu’il ne faut pas manquer. Car même à 145 $, c’est une aubaine !

Dans un article où je défendais la cause, souvent négligée, des coopératives, j’ai mentionné le millésime 1996 de la maison De Saint Gall qui s’était distingué dans une dégustation comparative de prestige.
Je pense sincèrement que si je glissais le millésime 2002 de la cuvée Orpale dans le même genre de banc d’essai, l’effet serait identique.
Il ne reste qu’une centaine de bouteilles au Québec de ce millésime et à ce prix, c’est une aubaine !

Commentaire de la cuvée Orpale 2002 de De Saint Gall :

Le nez est particulièrement expressif, il rappelle un macaron au café, puis une galette des rois où la frangipane abonderait… 
En bouche, le vin est torréfié dans le bon sens du terme : pas de notes brulées, seulement le souvenir d’arômes de café au lait, voire de yaourt au café.  
Les bulles sont menues et toujours nerveuses, la texture est dense, on est en présence d’un très grand champagne qui rappelle certains vins blancs de Beaune d’une quinzaine d’années.
La finale aromatique qui offre des notes de tiramisu avec une pointe d’amertume de zestes d’oranges concrétise le jeu de séduction. En apéritif pour ouvrir une soirée particulière ou à table avec un met aussi somptueux, ce vin marquera la mémoire de vos invités.
Une bouteille de luxe… abordable, dans le Top 5 des champagnes issus du millésime 2002, disponible en SAQ.

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