La SAQ propose 2 proseccos de la maison Facchin, une occasion de comparer un Brut et un Extra-Dry du même millésime et de la même maison. Cette dernière offre d’ailleurs des vins tranquilles et effervescents qui se démarquent nettement des autres vins de la même appellation : plus de tenue, plus de netteté, bref, plus d’authenticité. Dégusté à l’aveugle parmi une cinquantaine de proseccos, l’extra-dry a su se démarquer…

 Commentaire du Extra-Dry de Facchin (étiquette ivoire) :

À peine 4 grammes de sucre de différence avec la cuvée Brut et pourtant, il se fait remarquer dans la nuance, la douceur… Au point de se demander pourquoi le producteur n’a pas insisté davantage sur le dosage pour obtenir une cuvée vraiment différente. 
Mais, c’est bien là qu’est la précision : dans la subtilité.

En effet, on reproche souvent au prosecco d’être un vin effervescent trop marqué par le sucre au risque d’être rapidement indigeste, d’autant plus que la catégorie Extra-Dry (12 g à 17 g de sucre) est la plus importante sur l’appellation. 
Un bref rappel des catégories est ici présenté.

Il faut donc savoir proposer de la variété parmi les catégories de proseccos, sans tomber dans l’excès. La famille Facchin le sait et le fait.
Cet Extra-Dry propose en fait les mêmes saveurs que le brut, sans que le fruité jaune ne soit surdosé, car c’est plutôt dans la rondeur de l’effervescence et de son comportement que la différence est palpable. 
Les bulles sont aussi menues, toutefois, elles s’accrochent davantage pour nous laisser sur une finale savoureuse qu’une fine acidité vient soutenir. 
Un prosecco extra-dry précis et soigné.

*Cette réflexion n’engage que mes papilles.

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