C’est finalement l’Alsace qui l’a emporté dans une modeste dégustation comparative de crémants hexagonaux et sincèrement, j’ai cru qu’un champagne s’était glissé furtivement dans ce blanc d’essai à l’aveugle. Une fois dévoilées, ces bulles rhénanes m’ont interpellé et comme de fait, après quelques recherches, j’ai appris que chardonnay et pinot noir se donnaient ici la main pour mieux nous séduire…
Commentaire de dégustation du Crémant d’Alsace Brut de Bernhard & Reibel:
Levures boulangères, poire pochée, croissant et fruits blancs confits s’échelonnent au nez et en bouche si vous laissez respirer ce vin dont l’effervescence bien construite – c’est-à-dire qu’on lui a laissé du temps – a accompagné le développement d’un léger rancio qui font les meilleures bulles…
La chair est onctueuse, son enveloppe est quelque peu citrique, juste assez pour nous rappeler l’appellation, quoique, comme mentionné plus haut, on se dirige immanquablement vers la Marne, voire la fameuse Côte des Blancs, lorsqu’après gorgée après gorgée, la fraîcheur saline s’installe et perdure pour mieux déconcerter le dégustateur.
De l’énergie entremêlée à de l’intensité aromatique, tout y est !
Ce crémant d’Alsace qui entre sur le marché du Québec est la plus belle surprise effervescente, tant par ses qualités gustatives que son tarif de vente.
Précipitez-vous, c’est l’aubaine de cet automne !!