Dans le Top 10 mondial en matière d’importation et de consommation en moins de 20 ans, la Chine viticole est pourtant complètement méconnue des amateurs de vin parce qu’elle n’exporte pas ses vins, ou du moins, il n’y a pas de politique officielle d’exportation de vin local. On trouvera dans quelques pays d’Occident quelques vins importés librement, toutefois, la majorité est consommée par les Chinois, eux-mêmes.

Selon les statistiques de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), la Chine est le deuxième pays au monde en termes de surface plantée de vignes, avec 847.000 hectares, derrière l’Espagne et devant la France.

Elle est la sixième productrice de vin au monde (volume) et elle se classe au 5e rang mondial de la consommation de vin, derrière les Etats-Unis, la France, l’Italie et l’Allemagne avec 1,46 milliard de litres de vins bus par année.

Elle est au quatrième rang mondial pour les importations de vin.

Des chiffres impressionnants lorsqu’on regarde ce pays depuis l’Occident et ses références en matière de population, toutefois, même si aucune enquête nationale n’a été menée, on considère qu’il y a seulement 280 millions de consommateurs réguliers, soit 20 % seulement de la population.

Bon marché, le mousseux chinois est généralement issu d’une gazéification et la majorité des bouteilles ont une contenance de 1,5 L.

Aucune loi nationale n’existant en matière d’étiquetage et de contrôle de provenance de qualité, on voit malheureusement depuis une vingtaine d’années, de nombreuses contre-façons de marques de champagnes renommées et des usurpations d’appellations.

Très prometteur pourtant à tout niveau vitivinicole, la Chine a vu sa consommation de vin gonfler de 20 % en 2 ans (2018 / 2020); elle devrait être au deuxième rang mondial avant 2025 !

Toutes les professions du vin vivent actuellement une révolution dans le pays, au point qu’on doit observer les chiffres – lorsqu’on les trouve – chaque année.