Le Canada consacre environ 7000 hectolitres de vin à l’effervescence avec principalement du chardonnay et du pinot noir. La priorité au cours de la dernière décennie s’est portée sur l’élaboration de vin sec de grande qualité grâce à la manne que l’icewine a apportée à la fin des années 1980.
En ce qui concerne le vin effervescent, le Québec se distingue avec ses cépages autochtones, même si depuis le début des années 2000, de nouveaux producteurs emploient les cépages nobles.
L’Ontario, la Nouvelle-Écosse et la Colombie-Britannique sont les principales provinces à offrir des vins mousseux régulièrement convenables. Réunies, elles présentent une cinquantaine de producteurs d’effervescents dont les meilleurs sont 13th street Winery, Peller Estate, Henry of Pelham, Hillebrand, Colio, Sumac, Inniskillin ou Benjamin Bridge.
Toutes les méthodes pour obtenir de l’effervescence sont employées au Canada, la méthode traditionnelle faisant de plus en plus d’adeptes.
Le goût pour le sucre du consommateur combiné à des règlements en matière d’origine et d’assemblage des cépages, ainsi que de remuage et de dosage particulièrement souples, ont donné l’idée aux producteurs de vins de doser leur mousseux avec leur vin de glace.
La province du Québec est celle qui a le plus progressé en matière de qualité vinique depuis les années 2000, notamment grâce à l’instauration d’une IGP (Indication Géographique Protégée) qui garantit les origines du raisins et la discipline au niveau des élaborations.