C’est dans le sud du pays, dans l’état du Rio Grande do Sul que 80 % de la production totale du vin brésilien est élaborée. La Vallée do Rio Sao Francisco au nord-est se développe progressivement.
Comme partout dans le nouveau monde, on trouve les principaux cépages issus de la famille vitis vinifera (chardonnay, le pinot noir, le riesling, etc) qui sont utilisés pour élaborer les vins mousseux. La méthode traditionnelle, la cuve close, ainsi que la gazéification sont les plus employées.
La production de mousseux avoisine les 22 millions de bouteilles par année.
On trouve des mousseux de catégorie Brut et Demi-sec, ainsi que du muscat effervescent de style piémontais. En effet, le consommateur brésilien aime le sucre, l’augmentation de vin mousseux au dosage élevé ou à base de cépages très fruités est en constante progression.
En 15 ans (2005 / 2020), la production de vins effervescent a fait un bon de 230 % !
47 % de la production de vin est consacré aux bulles.
La maison Salton a été parmi les pionnières à développer du vin effervescent, elle offre une gamme intéressante de cépages vinifiés selon toutes les méthodes. Comme ailleurs dans le nouveau monde, les entreprises champenoises apportent leur expertise ou s’implantent. Chandon do Brasil, issu de la maison Moët & Chandon, est à cet effet le domaine brésilien qui offre les meilleurs vins effervescents, au point que certaines cuvées sont parfois supérieures à celles des domaines éponymes ailleurs dans le monde (Australie, Argentine).
Parmi les autres bons producteurs de vins mousseux, on retiendra surtout Cave Geisse, Don Giovanni, Valduga, De-Greville, Peterlongo, Pizzato, Amadeu, Marson, Valmarino, Terrasul ou Dalpizzol.
La nouvelle tendance vinicole au Brésil est le développement de vins effervescents en petite bouteille. Le lancement de Baby Chandon par le groupe Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH) dans les années 1990, une bouteille de 187 ml contenant un vin mousseux ordinaire, avait obtenu un franc succès.